Échanges Maëline - Jean-Marie

Quand la mer mord

Ecrit à deux mains

Maëline

Jean-Marie

Qui était-il vraiment ?

Il était île, et elle aussi peut-être

Une chose était sûre : ils étaient à la croisée des courants, à la balance des marées

Toute chose est peu sûre

A la cadence des marées

Sous l’éloquence des courants

Du haut de la digue

Le clapot lèche les pierres

Elles en ont porté, des fardeaux

De notre grève il ne reste que les miettes

Quel rêve alors ! Pour les mouettes

Du haut de la digue ?

Dans l’au-delà : dig ! deeper !

Quand l’eau est là, ébréchant les pierres

Les oiseaux de la mer se moquent bien

De ce qui chute à terre

Ce qui chahute en mer

Ils n’ont foi qu’en les murmures

Quand la mer mord

Berçant les fous de Bassant

Les foules d’en bas s’en réjouissent

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