A l'anarchie du désir

Fragment 64 – De l’abîme tu t’empareras

Donne nouvelle, sans plus s’ordonner

Résonne ici le claquement du tissu

Au vent le clapot de l’air, décor hissé

Prisonnier jusqu’à lors, il y eut issue

Eventé l’ordre, sur soi l’on peut régner

A ne plus se renier, prisonnier de l’or

Un peuplier fait place au noir forcené

 

Noir façonné par des peuplades de désir

Or oui tout y est intérieur et vulnérable

Il n’y a qu’à sonner les parades du rire

Rire aux refrains de la joie vulnérable

 

Donne-moi ta main, désordonnons le monde autour de nous. Etonne-toi de nous, comme d’une claque soudainement issue d’autres trombes. Le tromblon du vent fait trembler l’air, et glisser tes cheveux qui s’en irisent. Captive du vert, de tes punitives insatisfactions, de tes tissus d’invectives. Evente l’or, ses lois, nous pouvons soigner, nous répondre main en main et faire répondre un lendemain. A ne plus seriner, ne plus éparpiller des échos d’absurde : vers l’ogre tu t’achemines. Un peuple y est de nous mais non, le conditionnel de tout ça fait que « tu t’y acheminerais ». Mes bravades de mots, mes bras de fer honorables m’ont mis seul sur ce chemin. Tout y est rieur et peu respectable, je me sens artilleur de joies. Tu n’aurais qu’à sonner, dire que tu as cassé ce monde dont tu voulais nous enserrer. Non ce n’est rien, je rirai pour toi, vénérable, d’un vœu fin de réunion.

Feindre est à la joie ce qu’heureux est à vivre. Arrivée tu comprendras, abimée tu saisiras. De l’abime tu t’empareras. Au bout de ce chemin, de solitude et de quiétude, de violence et de persévérance, de désir tu te pareras. (de désir, je t’ai parlé)

 

Donne nouvelle, sans plus s’ordonner

Résonne ici le claquement du tissu

Au vent le clapot de l’air, décor hissé

Prisonnier jusqu’à lors, il y eut issue

Eventé l’ordre, sur soi l’on peut régner

A ne plus se renier, prisonnier de l’or

Un peuplier fait place au noir forcené

 

Noir façonné par des peuplades de désir

Or oui tout y est intérieur et vulnérable

Il n’y a qu’à sonner les parades du rire

Rire aux refrains de la joie vulnérable

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