A l'anarchie du désir

Fragment 52 – Sur la joue

Danse de nuit, l’anse de lumière attendra

Repenser son monde entre hier et aujourd’hui

Aux heures de nuit l’on s’enduit d’un peu d’au-delà

Peau sous laquelle le cœur tambourine : une pierre prenant vie

Effleuré par le rêve et l’énergie, mescaline sans tracas

Aux heures de nuit, on s’entoure d’inouï

Un fracas d’inoubliable, dans les mains câlines de l’émoi

 

Nous fabriquons le futur par ce friable intérieur

On s’effrite d’un peu de désirable pour faire un meilleur mur

Il y aura à détruire ce mur, genre de rite inégalable

Redites malléables, pour établir d’autres structures

 

Le ciel d’une vie, nous le bâtissons. Architecture d’étoiles sur fond noir, sur fond vide : libre de fonder. Quand le jour a fondu, je peux la regarder là-haut, la délicieuse architecture. Pour y apposer de nouvelles lueurs, de nouvelles pierres, je me dois de bâtir des murs. Ces murs je les escalade et depuis là-haut, j’écris d’argent sur le noir, de noir sur la joue du ciel. D’ivresse et de désir, je joue à inscrire ces mots, à en bâtir des présents, que j’offrirai à mes lendemains. Lente main de Providence, qui parcourt mon cœur, mon corps, mes culpabilités comme mes coups d’éclat. Je suis happé par ces hauts-fonds, appelé par leurs ferveurs. Alors je saute et le mur tangue. Me voilà au pied, il me faut détruire. A la lumière de mes lendemains, lumière qui lentement viendra d’hier, je replonge dans des bas-fonds de jour, des jours plafonnés, bâillonnés de lassos. A la Nuit je regoûte aux éclats de là-haut, et de la hauteur on me dicte de briser le mur d’hier. Par des brises et marées, je fracasse. De cela demain je ferai un promontoire, pour m’en aller lacer d’autres collectes, hisser d’autres incorrections. Curieuse expansion ? Peut-être. La Lune m’est spectatrice. Elle, a tout vu du vert, de l’architecture, de la mutine : de ce drapeau. Elle est la seule. Elle, est en vue.

 

Danse de nuit, l’anse de lumière attendra

Repenser son monde entre hier et aujourd’hui

Aux heures de nuit l’on s’enduit d’un peu d’au-delà

Peau sous laquelle le cœur tambourine : une pierre prenant vie

Effleuré par le rêve et l’énergie, mescaline sans tracas

Aux heures de nuit, on s’entoure d’inouï

Un fracas d’inoubliable, dans les mains câlines de l’émoi

 

Nous fabriquons le futur par ce friable intérieur

On s’effrite d’un peu de désirable pour faire un meilleur mur

Il y aura à détruire ce mur, genre de rite inégalable

Redites malléables, pour établir d’autres structures

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires