A l'anarchie du désir

Fragment 23 – Novembre

Dépose d’imaginaire, dans le rose d’avant aurore

Rosée de ta peau : de la sueur lunaire

Apposée comme de l’encre sur une page

Prometteuse aube, aux reflets d’apogée

Et tu jaillis du sommeil, au gré d’une caresse

Apaisée pas encore, car la liesse vient

Un maillage de novembre, fait de cœurs et de rêves

 

Nous sommes le mariage de nos vibrations

Ombre aux vapeurs de fées, d’exaltation par l’effet

Invincible alliage, de reflets pour tout corset

Réunissant nos corps serrés en un seul

 

Ces « matins » je me lève en enfreignant la nuit. Je te quitte, pour quelques heures. Je retourne baigner dans mon sommeil ailleurs, un sommeil d’encre et de pensées : un songe de désir. Et puis, aussi naturellement que tes boucles tournent sur elles-mêmes, je veux revenir à toi. Je me quitte pour nous rejoindre, je nous rejoins. Et nous nous abandonnons, dans l’union des toutes dernières secondes de la Nuit. Avant l’heure, avant l’heure du jour, novembre nous est déjà réunion.

 

Dépose d’imaginaire, dans le rose d’avant aurore

Rosée de ta peau : de la sueur lunaire

Apposée comme de l’encre sur une page

Prometteuse aube, aux reflets d’apogée

Et tu jaillis du sommeil, au gré d’une caresse

Apaisée pas encore, car la liesse vient

Un maillage de novembre, fait de cœurs et de rêves

 

Nous sommes le mariage de nos vibrations

Ombre aux vapeurs de fées, d’exaltation par l’effet

Invincible alliage, de reflets pour tout corset

Réunissant nos corps serrés en un seul

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