A l'anarchie du désir

Fragment 11 – Réparer l’imaginaire

Des limbes

Repaire amer de tout ce temps passé

Amargo de ces moments passés mis en lambeaux

Pauvres beaux moments revisités

En assez peu de temps il aura plu du feu

Amargo, de m’être plu à résister

Un peu courageux j’aurais pu briser

 

« Nous » me nargue au bout des mélancolies

Où « nous » pourtant n’aura été qu’embelli

Infime film apposé tout au-dessus de ça

Repaire imaginaire, au quotidien mon repas

 

Des lambeaux ? Des lampes au loin ? Respire, je reprends une lampée de toi à la mer flouée, l’amarre et l’origine. Je sens l’amertume me montant des limbes, me montent les larmes, comme en des heures d’étreinte quand le rire pleurait, quand les pleurs riaient. Nous nous sommes faits visiteurs, cavaliers du noir. Mais la nasse émerge du jour chaque lendemain, de sa marée de peu.

Amer, à m’être épris d’épousseter d’infinis tapis sales du jour, quand je tapisse mon cœur de ton reflet, le reflet de l’aube. Un peu orageux, que ferais-je ?  Ne menant plus, n’écrasant plus, tu perdrais le goût du jeu. Alors de nous je prends le pari, d’un bras de fer sans élan et colérique. Nous pourrait connaître l’embellie, mais maîtresse des poisons, tu saurais faire à nos lits de sang un sort bien senti. Infini défini ici : le désir a la prose insensée, osant se parer de la lèpre, pour la priver de prise aussitôt. Répare l’imaginaire et de l’amer, l’aérien fera des poussières : des nuages désirables.

 

Des limbes

Repaire amer de tout ce temps passé

Amargo de ces moments passés mis en lambeaux

Pauvres beaux moments revisités

En assez peu de temps il aura plu du feu

Amargo, de m’être plu à résister

Un peu courageux j’aurais pu briser

 

« Nous » me nargue au bout des mélancolies

Où « nous » pourtant n’aura été qu’embelli

Infime film apposé tout au-dessus de ça

Repaire imaginaire, au quotidien mon repas

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