Sur la rive de nos pensées – Version traduite
*Fredonnement*
Quand il faut agir, il n’y a que toi je sais
En actes, il n’y eut que toi qui t’exposas
Mais il n’y eut pas un faux air chez moi
De Buenos aires à Brest, chez toi
De Brest à Buenos aires, crois-moi
Mon regard ira toujours à l’Ouest, vers toi
Quand il faut agir, il n’y a que toi je sais
En actes il n’y eut que toi, qui t’exposas
Ça n’a pas été facile, tu sais
De m’enfuir ainsi, de tout ça
Fuir, ça requiert du courage
Oui, le cœur bien accroché
Il fallait que je parte, décrocher
Des choses que… je n’ai pas dites
Des choix que je n’peux expliquer
Déjà, que le feu m’avait piqué
Mais je ne pouvais pas, répliquer
Perdue au milieu d’tes bras
Perdue, à mille lieux de moi-même
Ouverture il y a eu, mais mon instinct…
Avec toi c’était un disque différent
Des indices, des signaux, dans mes pensées
C’est là l’essence, je crois
De ce Je ne sais pas pourquoi
Je ne sais pas : je sais
Je sais qu’ça n’a pas de sens
J’ai senti le feu et l’abrasion
J’ai senti le feu, dans cette étreinte
Mais après j’ai senti aussi
Que le sentiment n’était pas clair
Je t’ai senti monter, monter
Je ne pouvais pas, te raconter
Je ne voulais pas, te faire subir
Je voulais te raconter, dire
Mais j’n’étais capable que de soupirs
Sans mots, éviter le pire
Je voulais t’éviter le pire, oui
Mais j’n’ai pas su le dire, non
Ça n’a pas été facile, tu sais
Te dire que non, que je n’pouvais pas
Décider que non, je n’saurais pas
Te donner plus, mieux, plus
Ma seule langue était le corps
Mon corps se languissait, encore
Plus encore ! Mais ce lent glissement
Mon cors se languissait, d’l’accord
Et cela dit c’est si… difficile
C’est la distance, qui m’décidas ?
J’ai décidé mais… je ne sais pas
Je ne sais pas pourquoi c’est ainsi
J’aimais quand tu disais « étincelle »
Comme un nom, tu sais ?
Comme une ombre je m’en vais
Je m’en vais, je m’en vais…
Dans nos pénombres et distances
A l’intérieur de moi : pénombres
Et ton bras s’y serait glissé, je sais
Dans ce trop de moi que je n’ai pas su
Que j’ai pas su te tendre
Oui je sais, oui je sais, tu sais
Que tu voulus m’attendre
Que tu as voulu me tendre, ta tendresse
Peut-être que ça me retourna de trop
A l’intérieur de moi, un tournage à faire
D’être trop agité de… je ne sais pas
Tu te souviens, les court-métrages ?
Tout a cours dans ce monde, mais
Mais parfois on se perd au loin
Parfois on bat si fort, si haut
Loin, à faire sécession des peurs
Peurs : que tu dirais que j’avais
Je ne sais pas, je te le laisse, ça
Peurs : peut-être
Tes mots me resteront, souris
Nos moments, aussi
Peurs, peut-être
Tu me resteras, tu sais ?
A l’Ouest ou dans ta Brest
Comme dans tes bras si tendres
Tu me resteras, comme septembre
Quand il faut agir, il n’y a que toi je sais
En actes il n’y eut que toi qui t’exposas
*Fredonnement*
Des langues différentes, c’est étrange hein ?
Nos corps, pas si étrangers
Toi, pacifiant
Quand d’autres l’étaient moins, paisibles
Car si en Do je t’aurais voulu Ré
Si en Sol tu m’aurais voulu La, en moi…
En moi, en toi, nous y étions : là
Il y avait cette musique, quand tu me déshabillais
Même quand je me rhabillerai : tu sais ?
Que je me sentirai nue, je te sentirai là
Je me sentirai émue, même si nous finit là
Tu es parti, ce dernier jour
Dis à ton esprit, pacifie-le
Que si j’ai pas passé l’hiver
Ce jour, tant d’autres, me resteront
Car l’Ouest rend des lendemains
Et tes mains, ça m’enchanta d’y être
Car l’Ouest rend des lendemains
Tes mains et moi étions comme une robe
Une veste à trop de tendresse ? Peut-être
A l’intérieur de ce jour, il y a eu oui
Il y avait abrasion, tu me déshabillas
Une étreinte, en laissant mes habits à ma peau
Mais ma peau te sentait, même au-delà
Et plus encore, au-delà de mes pensées
Tu me diras alors, qu’il est insensé de partir
Dans tes mains, ça m’a enchanté d’y être
Je te le dis, dans ce chant un peu bizarre
Je te le dirai encore, que je ne sais pas
Et j’aurai beau le dire, je sais :
Que tu ne comprendras pas
En tant d’embrassades et étreintes
Tant d’étreintes et de teintes de nous
Tu me diras qu’il y avait plus
Je ne dirai pas que c’est faux
Je te redirai que tu étais si beau
Plus, plus que les autres
Mais aussi que des masses de nous pesaient
Je n’avais pas ce goût, ce goût
Ce goût de confluence, de confiance
De convergence totale : on s’influençait mal ?
Dans nos tensions il y avait contention
Je ne me sentais pas retenue, captive
Mais j’aurais aimé que tu cultives ça
J’aurais voulu que tu me retiennes, plus
J’aurais voulu que tu me tiennes, captive
On évoluait mais il y avait une glace
Il y avait un espace, tu disais ça
Nous étions comme des miroirs
Une espèce d’osmose maladroite
On osait mais pas trop
Trop similaires ?
Similaires, c’est ma réponse peut-être
Dans moi ça dominait tout, alors
Mais le goût dominait pas, en toute sincérité
De pouvoir… s’insérer dans le futur
On influe toujours au présent
Tu me diras que j’insufflais pas assez de présence ?
Pourquoi s’essouffler au futur alors ?
En toute sincérité je ne sais pas
Je ne sais pas, en toi j’avais tout mais pas assez
Quand il faut agir, il n’y a que toi je sais
En actes, il n’y eut que toi qui t’exposas
*Fredonnement*
Le sang, le feu
L’absence et la distance, au fond ?
Le sang et le feu, tu y repenseras
Je repenserai à tes mots
Je ne veux pas voir le revers, m’appesantir
A feu et à sang, je te reverrai dire ça
Ton sang, nos feux, disais-tu
A feu et à sang, dis c’est ça ?
Dans ces dernières fois, les dernières
Tu m’as senti monter, peut-être
On était un pont tendu, mais
Je ne sais pas si on s’est totalement entendu
Nos sexes parfois, si tendres
Parfois ils pouvaient pas se comprendre
C’est vexant? Non
Frustrant peut-être
Tentés mais confus, souvent
Souvent, comme un volcan
Comme un volcan, qui dormait
Comme un volcan, qui se réveillait
Nous montions mais… une éruption totale ?
Homme, un beau corps on s’faisait
Des spasmes des fois, comme sous la Lune
Des tremblements aussi, c’est vrai
C’est la vérité mais… sentais-tu ?
Je ne sais pas, que au loin en toi, en moi
On voulait aller mais en toi, en moi
On savait pas toujours, comment
C’est ainsi, ne regrette pas
Moi je guetterai que les joies
L’armoire, ou toutes les fois
Toutes ces fois que je sentis ton désir
Pour moi, pour la possibilité
La perspective, de s’espérer
De faire comme un miroir au présent
Son reflet, le nôtre, un futur au loin ?
Le futur, il sera fait de nos souvenirs
C’est dur au début au moins
Mais au fur et à mesure, tu sais
Au fur et à mesure, ça baissera
Tu sais que ces danses, nos désirs
Ils te lanceront moins, feront moins mal
J’ai aimé, ton espoir, ton désir de nous
Ça m’a coûté, te désespérer un peu
Je me souviens, que tu voulais des îles de nous
Ne va pas croire que j’y croyais pas
A moi aussi ça me fait mal, crois-moi
Ne crois pas que j’ai espéré qu’à demi
Mais à l’intérieur de moi, il n’y avait pas
Pour toi, pour nous, pour ça, maintenant
Alors à l’heure des regrets, enlève ta montre
Montre-moi d’autres choses ! Ton sourire ?
Ne sois pas un monstre amer : souris
Devenir aigris ne servirait qu’à gâcher, ton sourire
Mais ne crois pas que si c’est moi qui pars
Que je suis partie, que mon cœur ne marche pas
Je me suis brûlée, et que dire de plus ?
Tu m’as brûlée, et que me reste-t-il ?
Tu me resteras comme une île, dans mon esprit
En moi tu t’illumineras, parfois
Tout est illusoire alors pourquoi… souffrir ?
Souviens-toi ! De nous volcan ou désir
Souviens-toi ! Que nous avons goûté
C’était pas le goût total de mon côté
Mais pas mirage, crois-moi
Que les larmes soient…. les larmes
Que les larmes soient de sang, feu
Qu’elles te soient, dans le futur
Des larmes de moi, d’accord
Des larmes de « encore » qu’on n’aura pas
Mais au corps on aura, à l’intérieur
Ces larmes de joie
Ces joies de toi, moi
Allez ris et enlève ce masque
Nous nous serons brûlés, au rêve
Y’aura ces moments à nos peaux
Ces moments, sur la rive de nos pensées
Quand il faut agir, y’avait pas qu’toi tu sais
Ne crois pas ! Qu’y’avait que toi qui t’exposais
*Fredonnement*
Quand il faut agir, il n’y a que toi je sais
En actes, il n’y eut que toi, qui t’exposas
*Fredonnement*
Quand il faut agir, y’avait pas qu’toi tu sais
Ne crois pas ! Qu’y’avait que toi qui t’exposais
*Fredonnement*
Quand il faut agir
Quand il faut…
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