Crépuscule d'un cycle

Rêveurs

Aïda, Aïda…

Il y a de ces fois

Quand sur toi, j’ai trop fait peser

Car mon cœur te savait sûre

Que notre encore amical ne s’userait pas

Que son écho retentirait incessant  

Mes pensées pour toi sont quotidiennes

Mon sang pérégrine en mots

En instants à te partager

L’origine est amicale, faisceau durable

Tout s’agite souvent, sauf…

Ces voiles qui restent sauves, de ce vaisseau amiral

Je n’aime pas dire les choses admirables

Je n’aime pas prédire des fables creuses d’éloges

Je ne suis pas un prédicateur, mais un rêveur

Et tu m’es une femme à part, en des loges de nuages

Car tu mets de l’ardeur dans ta vie, rêveuse

J’aime cette flamme au port, amicale

J’aime que tu sois le départ, le silence, la plage

Peut-être même un mirage que je me façonne

Mais rien ne raisonnera jamais les rêveurs

De toi à moi nous savons qu’en rêvant, n’est-ce pas ?

Que rêver est la manière bien concrète

Que toi, moi, d’autres ont créée tout au fond en eux

Puisque rêver est abysse autant que chemin de crête

Le rêve est leur façon bien à eux d’influer

Bien à nous, de faire évoluer la réalité

 

Jean-Marie Loison-Mochon

Crépuscule d’un cycle

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