D. A V O I R. P U. U N. J O U R. Q U I T T E R. B R E S T

Vers-titre issu de Brest – Miossec

 

De cette chambre magmatique, j’écris comme j’y écrivis

 

A l’ombre chantante des mots invisibles

Voilà : j’y écris vie comme poésie

Oui je fais voile ailleurs mais la poésie reste

Ici j’y suis, j’y Brest, homme en magma

Romance hagarde d’avec cette ville, cette pièce

 

Parce que je lance en l’air l’idée ici, et parie

Un pari à deux facettes, poésie, poésie

 

Un pari qu’à cette heure je n’peux perdre

Nourri des lueurs de lune, d’un feu noir éperdu

 

Je floute ici des sens et saveurs, enfouis dans la lave

Oui, leur lalala je le couve sous encre avide

Un voyage à l’Ouest et je m’y redécouvris

Rouages et alliages, amalgamation à Brest

 

Qui est là ma fusion, et je m’y étourdis

Un ancrage n’est qu’éphémère, sinon inertie

Il y eut ici dans cette pièce, l’effet merveilleux des nuits

Tendre et souple bascule, du soir jusqu’à minuit

Tendresse, à coupler crépuscule et sang de lune

Esquisser du mouvement, d’une page au Minou

Resquiller dans du temps, d’où m’enduire d’un cycle

 

Brest accueillante, Ouest j’y ai cueilli, des plantes

Restera ici comme un graffiti sonore, entente avec le sens

Entente avec la vie, les choses : que j’écrivis

Senteurs d’ici sans tout redire, mais en brassant de l’intense

Tout en me raidissant au moment de partir, en t’embrassant

 

Jean-Marie Loison-Mochon

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires